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Hommage à la Fondation Brigitte Bardot

Animaux Bonheur, magazine crée en 2005, défend les animaux. Tous les animaux.

En étant une voix pour eux et en donnant la parole à ceux qui les défendent le mieux, les associations, les Fondations, les refuges pour animaux. Ce magazine a été créé parce que celles et ceux qui y travaillent sont de la génération de la feu émission télé 30 millions d'amis que nous avons adoré et qui a été le point de départ d'une envie de défendre généreusement les animaux en France.

Nos prédécesseurs, les journalistes Jean-Pierre Hutin, Allain Bougrain-Dubourg, le photographe et réalisateur Christian Zuber, nous ont inspiré à réaliser un magazine moderne, utile, engagé, dans la lignée de ce qu'ils ont fait et si bien fait : transmettre leur amour des animaux et le devoir de les protéger au mieux.

Oui, nous sommes redevables à Cousteau de nous a avoir ouvert les yeux sur le monde sous-marin que nous connaissons encore si peu. Et chaque numéro du magazine Animaux Bonheur est aussi un hommage conscient (et inconscient) à l'aventure de celle qui tant œuvré pour la cause animale : Brigitte Bardot.

Nous avons été heureux que cette grande dame qu'est Brigitte Bardot accepte d'écrire une chronique à chaque numéro du magazine. La lire et l'écouter parler de ses combats pour les animaux est pour nous une source d'espoir et un moteur pour l'action.  Sa Fondation Brigitte Bardot poursuit chaque jour son combat et ses équipes méritent un grand respect.
Que Brigitte Bardot soit à jamais remerciée pour tout ce qu'elle a fait depuis tant d'années en faveur des animaux. Nous aimons Brigitte Bardot parce qu'elle aime les animaux. Et parce que que protéger les enfants sur cette terre, tout comme protéger les animaux, sont les deux plus essentielles et justes des causes auxquelles l'être humain doit adhérer, s'il veut garder son humanité.

Nous reproduisons ci-dessous l'un de ses chroniques parues dans le magazine Animaux Bonheur, que vous trouvez en vente en kiosques.

"Un de mes premiers combats après celui des phoques en 1977 fut de m’attaquer à un commerce infâme et inhumain : celui de la viande de cheval. C’est Roger Macchia, Président du C.H.E.M., qui à l’époque me fit découvrir la barbarie des transports de chevaux entre la Pologne et la France et celui non moins ignoble entre le continent américain et la France.
Que ce soit par train, par camion ou par cargo, le résultat est le même. Entassés, piétinés les uns par les autres, sans boire ni manger, arrivant blessés, agonisants ou morts, nous sommes le réceptacle d’animaux horriblement mutilés qu’il faut parfois gruter pour les déposer plus morts que vifs sous le couteau des tueurs.
Le cheval est « la plus noble conquête de l’homme », le cheval fut le compagnon indispensable de l’être humain, le cheval, comme le chien, est un ami de toujours. Pourtant la Belgique, la Hollande, l’Italie et bien sûr la France, continuent à s’empiffrer d’une agonie et d’une douleur obscènes !
J’ai vu de mes propres yeux l’épouvante de ces pauvres bêtes à Gorizia en Italie à la frontière slovène, alors qu’ils transitaient, venus des pays de l’Est, pour entrer dans la Communauté Européenne ! Cela me hante !
Pourtant les pays de l’Est sont pauvres en comparaison du luxe dans lequel nous nous vautrons. Eux, ne mangent pas de cheval, pas plus que les pays du continent américain. Ils ont cette dignité !
C’est vers 1866, dans un contexte de famine et de pauvreté que les Parisiens affamés commencèrent à se nourrir de tout ce qui était « mangeable », à commencer par les chevaux ! Nous n’en sommes plus là, il me semble. Nous regorgeons d’aliments, nous ne pensons qu’à bouffer. Notre physique est le reflet de notre âme, de notre cœur. Nous sommes devenus robotisés, déshumanisés, et ignorants par commodité. Les emballages plastifiés des supermarchés nous présentent la chair des chevaux bien rangée, bien « appétissante » pour ceux qui ne savent pas la détresse, la douleur, la souffrance qu’ont enduré ces pauvres bêtes avant de finir dans ces présentoirs. Lorsque j’ai fait un scandale auprès de la Corée du Sud lors de la Coupe du Monde de football en 2002 parce qu’ils mangent du chien et qu’ils se conduisent de manière barbare et atroce, j’ai été non seulement menacée de mort mais on m’a répondu que « chez moi » en France on mangeait du cheval alors que j’aille me faire voir !
Alors à vous tous je lance un appel qu’il faut relayer : Ne mangez plus de cheval je vous en supplie ! Aidez-moi à stopper définitivement l’horreur qu’est l’hippophagie
Signez la pétition sur http://www.fondationbrigitte
bardot.fr/agir/petitions/hippophagie

 

Je vous remercie du fond du cœur."

Brigitte Bardot, Présidente de la Fondation Brigitte Bardot (www.fondationbrigittebardot.fr)

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